Influences

Keny Arkana
Scoutisme

Keny Arkana

 

Cette section est la première écrite sur ce site, comme un hommage à Keny Arkana.

Keny Arkana, c’est comme un câble branché sur mon cerveau et qui lit les mots qui y sont.

2007, premier poste, en économie, à Paris. Je n’aurais jamais pensé que le monde à haut niveau de décision pouvait être aussi loin de mes idéaux. Déshumanisé (malgré l’humanité individuelle de chaque conseiller ou preneur de décisions), froidement mathématique, sans considération pour les conséquences environnementales et humaines des décisions prises tout en haut de grands groupes ou fonds. Je brûlais de rage au vu de ces réunions et ai démissionné peu de temps après. Une recherche du mot-clé « rage » sur Internet, pour mieux comprendre ce qui m’arrivait. Et j’ai découvert « La Rage », de Keny Arkana. Voici quelques textes pour partager sa colère juste et sa recherche d’amour pour sublimer la colère, son engagement humain et environnemental, sa recherche spirituelle.

Son site officiel : https://www.keny-arkana.com/
Pour ses CD : www.larabiadelpueblo.fr
Sa chaîne Youtube : https://www.youtube.com/channel/UC0fFj_FgksTyPJzGoUVFBqw

Certaines de ses citations me restent en permanence en tête :


« N’oublie pas, en ton âme cette flamme allumée,
N’oublie pas l’enfant en toi, et les rêves qui l’animaient. »

« Le temps c’est pas de l’argent !
Cette connerie nous affaiblit !
Ton Temps c’est ta durée de vie,
Et Dieu nous a faits libres. »

« Changer le monde commence par se changer soi-même. »

« Je marcherai vers ma vérité. »

« Dites aux enfants du système, qu’ils sont enfants de la Terre
Et que les enfants de la rage ne sont pas enfants de la guerre ! »

« Dernière génération à pouvoir tout changer. »

« J’ai plus le droit de faire marche arrière vu que j’arrive de très loin. »

« Comprends entre les lignes. »

« Dire qu’ils pensèrent
Effacer l’ensemble de la sagesse ancienne ! »

« avant qu’ils nous mettent des puces dans le corps. »

 

Je remercie les sites Internet lyricstranslate.com, paroles.net, genius.com, qui m’ont servi de base pour les paroles, que j’ai ensuite corrigées et développées.

 

Chanson : La Rage

 

Clip officiel : https://www.youtube.com/watch?v=oewRadlyrHo

Extrait de l’album « Entre ciment et belle étoile » (2006).

Paroles :

« La rage, tu veux, la rage, tu veux, la rage, tu veux, la rage, tu veux …

Okay, on a la rage mais c’est pas celle qui fait baver,
Demande à Fab, la vie claque comme nos semelles sur les pavés,
La rage de voir nos buts entravés, de vivre en travers,
La rage gravée depuis bien loin en arrière,
La rage d’avoir grandi trop vite quand des adultes volent ton enfance.

Pah !
Imagine un mur et abolis la rage !
Car impossible est cette paix tant voulue,
La rage de voir autant de CRS armés dans nos rues.
La rage de voir ce putain de monde s’autodétruire
Et que ce soit toujours des innocents au centre des tirs,
La rage car c’est l’homme qui a créé chaque mur,
S’est barricadé de béton, aurait-il peur de la nature ?

La rage car il a oublié qu’il en faisait partie,
Désharmonie profonde, mais dans quel monde la colombe est partie ?
La rage d’être autant balafrés par les piquants des normes,
Et puis la rage, ouais la rage d’avoir la rage depuis qu’on est mômes.

Refrain :
Parce qu’on a la rage, on restera debout quoi qu’il arrive,
La rage d’aller jusqu’au bout et là où veut bien nous mener la vie,
Parce qu’on a la rage, on pourra plus s’taire ni s’asseoir,
Dorénavant on s’tiendra prêts parce qu’on a la rage, le cœur et la foi !
Parce qu’on a la rage, on restera debout quoi qu’il arrive,
La rage d’aller jusqu’au bout et là où veut bien nous mener la vie,
Parce qu’on a la rage, rien ne pourra plus nous arrêter,
Insoumis, sage, marginal, humaniste ou révolté !

La rage parce qu’on choisit rien et qu’on subit tout le temps
Et vu que leurs choix sont bancals et ben tout équilibre fout l’camp.
La rage car l’irréparable s’entasse depuis un bout de temps,
La rage car qu’est ce qu’on attend pour s’mettre debout et foutre le boucan !

La rage car c’est tout ce qu’ils nous laissent, t’façons tout ce qui nous reste,
La rage, car combien des nôtres finiront par retourner leur veste ?
La rage de vivre et de vivre l’instant présent,
De choisir son futur libre et sans leurs grilles d’oppression !

La rage, car c’est la merde et que ce monde y adhère,
Et parce que tout leurs champs OGM stérilisent la Terre !
La rage pour qu’un jour l’engrenage soit brisé
Et la rage car trop lisent “Vérité” sur leur écran télévisé.

La rage car ce monde ne nous correspond pas,
Nous nourrissent de faux rêves pour placer leurs remparts !
La rage car ce monde ne nous correspond pas,
Où Babylone s’engraisse pendant qu’on crève en bas !

Refrain :
Parce qu’on a la rage, on restera debout quoi qu’il arrive,
La rage d’aller jusqu’au bout et là où veut bien nous mener la vie,
Parce qu’on a la rage, on pourra plus s’taire ni s’asseoir,
Dorénavant on s’tiendra prêts parce qu’on a la rage, le cœur et la foi !
Parce qu’on a la rage, on restera debout quoi qu’il arrive,
La rage d’aller jusqu’au bout et là où veut bien nous mener la vie,
Parce qu’on a la rage, rien ne pourra plus nous arrêter,
Insoumis, sage, marginal, humaniste ou révolté !

La rage d’y croire et d’faire en sorte que ça bouge,
La rage d’un Chirac, d’un Sharon, d’un Tony Blair ou d’un Bush !
La rage car ce monde voit rouge mais de grisaille s’entoure hé !
Parce qu’ils n’entendent jamais les cris lorsque le sang coule.

La rage car c’est le pire que nous frôlons,
La rage car l’Occident n’a toujours pas ôté sa tenue de colon !
La rage car le mal tape sans cesse trop
Et que ne sont plus mis au goût du jour tant de grands savoirs ancestraux.

La rage, trop de mensonges et de secrets gardés,
Les luttes de nos Etats, riches de vérité, pouvoir changer l’humanité.
La rage car ils ne veulent pas que ça change,hein !
Préférant garder leur pouvoir et nous manipuler comme leurs engins.

La rage car on croit aux anges et qu’on a choisi de marcher avec eux,
La rage parce que mes propos dérangent.
Vois aux quatre coins du globe, la rage du peuple en ébullition,
La rage, ouais la rage ou l’essence de la révolution !

Refrain :
Parce qu’on a la rage, on restera debout quoi qu’il arrive,
La rage d’aller jusqu’au bout et là où veut bien nous mener la vie,
Parce qu’on a la rage, on pourra plus s’taire ni s’asseoir,
Dorénavant on s’tiendra prêts parce qu’on a la rage, le cœur et la foi !
Parce qu’on a la rage, on restera debout quoi qu’il arrive,
La rage d’aller jusqu’au bout et là où veut bien nous mener la vie,
Parce qu’on a la rage, rien ne pourra plus nous arrêter,
Insoumis, sage, marginal, humaniste ou révolté !

Refrain :
Parce qu’on a la rage, on restera debout quoi qu’il arrive,
La rage d’aller jusqu’au bout et là où veut bien nous mener la vie,
Parce qu’on a la rage, on pourra plus s’taire ni s’asseoir,
Dorénavant on s’tiendra prêts parce qu’on a la rage, le cœur et la foi !
Parce qu’on a la rage, on restera debout quoi qu’il arrive,
La rage d’aller jusqu’au bout et là où veut bien nous mener la vie,
Parce qu’on a la rage, rien ne pourra plus nous arrêter,
Insoumis, sage, marginal, humaniste ou révolté !

Anticapitaliste, alter-mondialiste,
Ou toi qui cherche la vérité sur ce monde,
La résistance de demain, incha allah,
A la veille d’une révolution,
Mondiale et spirituelle, la rage du peuple, la rage du peuple, la rabbia del pueblo, la rabbia del pueblo,
Parce qu’on a la rage, celle qui fera trembler tes normes,
Parce qu’on a la rage, la rage a pris la populace et la rage est énorme. »

 

Chanson : Ils ont peur de la liberté

 
Ecouter : https://www.youtube.com/watch?v=UFp-D52yjpk

Extrait de l’album « Entre ciment et belle étoile » (2006).

Paroles :

« Le temps c’est pas de l’argent !
Cette connerie nous affaiblit !
Ton Temps c’est ta durée de vie,
Et Dieu nous a faits libres …

Tout va trop vite, là où la Mort se profile,
Où Babylone prend la tête avec ses histoires de profit,
Où les coeurs sont trop vides, il y pousse des crocs, frère !

La haine est trop vive, et les media considérés comme prophètes …
A vouloir trop faire, on a zappé l’essentiel
Des mensonges, on nous a offert, et devine qui s’en sert ?

Là où ça prie la conjoncture, où ça vénère l’économie
Où il y a peu d’Etres Humains parmi les “Etres Economiques”,
Où ça construit sa propre prison, par sécurité
Camarade … ils ont peur de la liberté !

Ils ont peur de la liberté !
Ils ont peur de la liberté !
Ils ont peur de la liberté !

Ils voudraient nous éduquer, eux, qui manquent de sagesse
Eux, qui sans intérêt ne savent pas faire un geste !

Ils nous parlent de respect, mais ils flinguent notre Terre,
Disent se battre pour la Paix, et pour ça, font la guerre !

Camarade, combats le doute, car ils aimeraient te corrompre
Te barrer la route, ou te convaincre qu’elle est trop longue.

N’écoute que ton intuition, suis-la par tous les temps
Marche avec la Foi, c’est la Chance que tu fréquentes !

Ils nous enseignent la Peur, pour que l’on reste entre leurs clôtures.
Faisons briller nos différences, car leur ciel est obscur !

Suit ta Route, chacun a la sienne !

Méfie-toi des temps modernes qui fabriquent les êtres humains à la chaîne !
Aimeraient nous foutre des puces dans la chair,
Frotter la marge au Kärcher,
Créatures d’argile, corrompues pour pas cher !

Dites aux enfants du système, qu’ils sont enfants de la Terre
Et que les enfants de la rage ne sont pas enfants de la guerre !

Camarade…

Ils ont peur de rêver, ils ont peur de penser
Ils ont peur du changement, ils ont peur de la Liberté
Ils ont peur de la différence, ils ont peur de leur prochain,
Ils ont peur de la Chance, du Bonheur et du lendemain !

Ils sont effrayés, ils aimeraient t’effrayer
Avec leurs craintes et leurs phobies,
Reste maître de tes pensées !

Ils sont sclérosés et ils ont baissé les bras,
Faisons sauter les murs de ces prisons cérébrales !

Camarade…

Ils ont peur de la liberté !
Ils ont peur de la liberté !
Ils ont peur de la liberté !
Ils ont peur de la liberté !

Camarade, fils du Vent, fils de l’horizon,
Va où ton coeur te porte et la Vie te donnera raison

Le chemin est long et d’embûches sera plein
Ouvre-toi au monde et le monde sera tien !

La connaissance c’est la Force et la Vie …
Il faut connaître le passé, pour comprendre le présent et deviner l’avenir.
Savoir lire entre les lignes, librement t’amène
A être maître de ta vie si tu sais penser par toi-même !

N’oublie pas, en ton âme cette flamme allumée,
N’oublie pas l’enfant en toi, et les rêves qui l’animaient.
N’oublie pas, en ton âme cette flamme allumée,
N’oublie pas l’enfant en toi, et les rêves qui l’animaient.

La beauté de la Vie dépend de ton regard
Même si pour la Paix ce monde est en retard,
Nous nourrit de cette envie de tirer dans le tas,
Pour que nos rêves finissent mutilés dans le drame !

La beauté de la Vie dépend de ton regard
Même si pour la Paix ce monde est en retard,
Nous nourrit de cette envie de tirer dans le tas
Mais la Beauté de la Vie dépend de ton regard …

Camarade, méfie-toi, le Temps voudrait te corrompre
Car c’est dur d’être incompris parmi les prétentieux.
Parmi ceux qu’ont oublié qu’on était rien d’autre
Que de simples Terriens, tous égaux devant Dieu.

Camarade, va où ton coeur te porte,
Camarade, la vérité que tu portes en toi
Vaut bien plus que toutes celles établies,
Alors va où ton coeur te porte,
Camarade ! »

 

Chanson : Cueille ta vie

 
Ecouter : https://www.youtube.com/watch?v=zMNznVYocsk

Extrait de l’album « Entre ciment et belle étoile » (2006).

Paroles :

« Un nouveau jour se lève,
Enfin, nouveau est un grand mot.
Ils se ressemblent tellement tous qu’on ne fait plus gaffe aux alentours.
Les gens se bousculent, se marchent dessus en fait,
Mais n’se regardent plus, chacun reste dans sa tête.

Assis à l’arrêt de bus, je vois cet homme le regard vide
Comme chaque matin il part au chantier mais n’en a plus envie
Ça fait trente ans qu’ça dure le même train-train
Mais il doit bien nourrir sa petite famille même s’il sent sa vie mourir.

Lui qui dans sa jeunesse s’est battu pour la France,
Et comme retour de pièce comme beaucoup n’a eu droit qu’à son ingratitude,
Espère un bon avenir pour ses gosses, dans un pays qui s’efforce
A mettre des bâtons dans les roues à ceux qui n’ont pas la bonne face.

Puis, un bruit de volets qui s’ouvrent, une vieille dame à sa fenêtre
Qui regarde le monde tel un tableau dans lequel elle ne veut plus être,
Où les époques passent, comme des saisons, la sienne est morte
Et chaque soir elle s’endort avec l’idée de ne plus se réveiller.

Elle se sent seule, en bas, les gens de sa vie sont partis
Et quand elle parle d’elle c’est au passé, s’excuse presque d’être en vie,
N’attend que le dimanche pour aller choisir des fleurs
Afin d’aller au cimetière se recueillir auprès de son mari défunt.

Puis, un rire de petite fille vient ensoleiller la rue.
Elle court dans tous les sens, la joie de vivre, la vie dans son état pur,
Qui s’émerveille devant la rosée du matin,
Pleine de : « regarde maman ! » et maman crie : « viens ici ! et donne moi la main ! »
La tête baissée elle obéit d’un air un peu déçu
Puis la relève voyant la vieille dame à la fenêtre au-dessus
Échange de regards brefs
Brefs mais signifiants
Étincelants les yeux de la vieille dame qui murmurait doucement

Refrain :
Cueille ta vie, avant qu’elle soit emportée par le vent
Cueille ta vie, avant qu’elle soit abîmée par le temps
Cueille ta vie, tiens-la fort et ne l’enferme pas dans leur rang
Ne la laisse pas s’envoler loin de tes rêves, cueille-la dès maintenant

Cueille ta vie, avant qu’elle soit emportée par le vent,
Cueille ta vie, avant qu’elle soit abîmée par le temps,
Cueille ta vie, tiens-la fort et ne l’enferme pas dans leur rang,
Ne la laisse pas s’envoler loin de tes rêves, cueille-la dès maintenant.

Un peu plus loin ce jeune garçon assis sur des cartons,
Entouré de bouteilles vides qui n’attend plus rien que l’hécatombe,
Victime d’une vie qu’il n’a plus voulu prendre en main,
Prisonnier du bitume il s’est construit son monde très loin.
Un monde intérieur, riche, où lui seul est souverain,
Royaume imaginaire qui ne laisse plus rentrer la cruauté des humains.
Il n’a plus la notion du temps, enfermé dans sa tête,
L’enfant en lui pleure à chaque instant où la tempête s’arrête.

Puis une femme sort de chez elle, lunettes de soleil
Qui cachent des larmes et l’hématome d’un amour passionnel,
Fruit d’une union virant aux déboires à double tranchant
Devenant coupable le soir lorsqu’il commence à boire.
Elle a perdu l’homme qu’elle aimait, volé par l’alcool,
Attendant toujours son retour et repoussant toujours l’ultimatum,
Culpabilisant, car seule et lésée. L’amour rend aveugle
Surtout quand la vue donne l’envie de se crever les yeux.

Soudain, un homme style la cinquantaine sort de sa voiture
Costard-cravate, tête droite, avance avec fière allure.
Mais dans son ombre on peut lire celle d’un homme triste
Et seul, pas d’amis, juste des gens intéressés par son fric.
Il les a tous perdus, sa famille et ses proches,
Faute d’un ego démesuré, trop d’aigreur dans les reproches,
Et aujourd’hui a fini par comprendre dans son malheur
Qu’en étant seul même tout l’argent du monde n’a plus de valeur.

Il est jamais trop tard pour cueillir sa vie,
Rattraper le retard tout commence aujourd’hui,
Sortir la tête de sa bulle même si ce monde nous dépasse,
Ouvrir les yeux et se libérer de nos habitudes de glace.
Il est jamais trop tard pour changer le courant de l’esclave,
Passer maître de sa vie pour ne plus vivre mourant,
Oser plonger dans l’inconnu
Souvent réparateur, on choisit son chemin,
Il paraît que le bonheur fait peur.

Refrain :
Cueille ta vie, avant qu’elle soit emportée par le vent,
Cueille ta vie, avant qu’elle soit abîmée par le temps,
Cueille ta vie, tiens-la fort et ne l’enferme pas dans leur rang,
Ne la laisse pas s’envoler loin de tes rêves, cueille-la dès maintenant.

Cueille ta vie, avant qu’elle soit emportée par le vent,
Cueille ta vie, avant qu’elle soit abîmée par le temps,
Cueille ta vie, tiens-la fort et ne l’enferme pas dans leur rang,
Ne la laisse pas s’envoler loin de tes rêves, cueille-la dès maintenant.

Cueille ta vie,
Cueille ta vie,
Cueille ta vie. »

 

Chanson : Gens pressés

 
Clip officiel : https://www.youtube.com/watch?v=zAMD_mHjgec

Extrait de l’album « Tout tourne autour du soleil » (2012).

Paroles :

« Hello, hello, planète Terre !
Planète en détresse,
Petit homme surmené au milieu d’SOS.
Petit homme n’entend plus même son propre mal-être,
Il court pour oublier qu’il s’est oublié dans le paraître !

Hello, hello, gens pressés, les nerfs à l’envers,
Qui prônent un royaume qui ressemble à l’enfer,

Prêt à mourir pour défendre la cage
Qui a tué nos âmes et tout ce qu’elle renferme.

Couleur d’usines ou barreaux en fer,
Horizon de barrières là où murs nous encerclent,
Sombre mise en scène ! Dire qu’ils pensèrent
Effacer l’ensemble de la sagesse ancienne !

Aujourd’hui sans repères,
Civilisation de vice et de banksters,
Vent d’indignation vu de la planète entière.

Fils de l’aberration que les siècles étranglèrent,
Brise tes chaînes !

Sois gardien de ton frère,
Incarne dignement ce que le ciel t’as offert,
En plein chamboulement, électrique atmosphère,
Babylone s’écroule quand on agit par nous-mêmes
Alors brise tes chaînes !

Refrain :
Hello, hello gens pressés, la tête dans l’assiette,
Une vie entière à regarder par la fenêtre,
À rêver en silence d’une autre vie, d’un autre soi,
Alors l’oubli de soi fera l’affaire.
Mais dans l’esprit, tous les soirs sera d’la fête,
L’angoisse et les cris étouffés par le paraître.
Des nœuds dans la tête, les poignets liés,
Héritier du mal-être,
Brise tes chaînes !

Écoute le souffle de l’âme, les foules n’ont pas raison,
Troupeaux et fous de drames ne se posent pas de question.
Ici y’a tout de grave champ de plaies de lésions
Sur l’macadam, les cœurs se fanent
Car l’atmosphère est sous pression

Hello, hello gens pressés
Sans inhibition
Qui marchent dans la nuit dans l’oubli d’qui ils sont.
La loi du bifton a tué l’enfant
L’a dupé pour aduler la grande division.
Les gens se détestent, malédiction !
Des gens se dépêchent sans savoir où ils vont.
Angoisse et stress, poisse, détresse,
L’esprit carré comme une télévision !
Humain qu’on délaisse
Pays riches et ses champs d’SDF.

Légitimes on se bat, on se lève ;
Véridique chez “jeunesse” y’a plus une once de rêve,
On se trahi, on se crève,
En secret on s’aime,
On s’haït on saigne,
Si on faillit on sert
On crève si on cède.

Rien n’est facile on sait,
La vie vouée à triompher,
Alors brise tes chaînes!

Refrain :
Hello, hello gens pressés, la tête dans l’assiette,
Une vie entière à regarder par la fenêtre,
À rêver en silence d’une autre vie, d’un autre soi,
Alors l’oubli de soi fera l’affaire.
Mais dans l’esprit, tous les soirs sera d’la fête,
L’angoisse et les cris étouffés par le paraître.
Des nœuds dans la tête, les poignets liés,
Héritier du mal-être,
Brise tes chaînes !

Hello, hello, gens pressés, délaissés de l’Histoire,
Qui s’interdit de croire en sa propre victoire,
Tête baissée pour ne plus voir l’futur,
Pour ne plus voir l’usure dans son propre miroir.
Dérisoire rêve de vitrine,
Victime tuerais pour la gloire,
Attirée par c’qui brille
Pensant n’qu’à avoir, prétendant tout savoir,
Désabusée à force de croire tout ce qu’ils disent !

Sur l’banc des accusés : insoumission,
Qu’on veut morte ou derrière des barreaux de prison,
Digne héritière étriquée aux éclats d’vérités
Mutilés par bien trop d’oppression.

Arbitraire horizon, chacun ses schémas, son vécu, ses raisons,
Inertie totale, infectée les plaies le sont,
Sclérosées par des milliers de questions
Et les angoisses qu’elles t’amènent !

Vas-y sauve toi de toi même !

Refrain :
Hello, hello gens pressés, la tête dans l’assiette,
Une vie entière à regarder par la fenêtre,
À rêver en silence d’une autre vie, d’un autre soi,
Alors l’oubli de soi fera l’affaire.
Mais dans l’esprit, tous les soirs sera d’la fête,
L’angoisse et les cris étouffés par le paraître.
Des nœuds dans la tête, les poignets liés,
Héritier du mal-être,
Brise tes chaînes !

Refrain :
Hello, hello gens pressés, la tête dans l’assiette,
Une vie entière à regarder par la fenêtre,
À rêver en silence d’une autre vie, d’un autre soi,
Alors l’oubli de soi fera l’affaire.
Mais dans l’esprit, tous les soirs sera d’la fête,
L’angoisse et les cris étouffés par le paraître.
Des nœuds dans la tête, les poignets liés,
Héritier du mal-être,
Brise tes chaînes ! »

 

Chanson : Prière

 
Ecouter : https://www.youtube.com/watch?v=Z2mqXkMhs_g

Extrait de l’album « Entre ciment et belle étoile » (2006).

Paroles :

« Seigneur, aide mes pensées à raisonner correctement,
Ce monde veut m’enseigner la peur, et de A à Z me ment,
Je te cherche en mon âme, en essayant de la connaître,
Ma mémoire veut accroître mon mal en l’insufflant sur ma comète.

Plus j’avance, plus j’affronte mes résidus tristes,
Je me retrouve à lutter contre mes pulsions autodestructrices ;
O mon Dieu, Seigneur des seigneurs, Roi des rois,
Éternel Créateur, tes Commandements seront mes Lois.

Parle à mon âme, envoie-moi un ange quand je me perds,
Un signe, un présage, des éclats de pétales dans leur jeu de pierre ;
Du libre-arbitre, mon espèce s’est retournée vers le Démon
Et mon espèce me dit folle, lorsque ce fait je le dénonce.

X siècles de tortures, le cérébral spécule l’ordure,
Le matériel n’est qu’illusion, la Connaissance la vraie Fortune,
Non pas leurs connaissances tordues, mais l’Immuable que rien ne corrompt,
Nourriture spirituelle pour mieux ranimer la Colombe.

Seigneur, aide mon âme, que ce monde voudrait voire perdue
Car j’ai refusé de la vendre pour accéder à la Vertu ;
Mes frères planent dans le doute, donne-leur la force de rester droits,
La Sagesse m’a dit “connais-toi, pour voir le Ciel, faut rester Toi”.

Ce monde blasphème, la Foi considérée comme futile,
Par ceux qui ne voient pas tes Signes, ne discernant pas le Subtil,
Mais voudraient donner des leçons aux serviteurs de ta Lumière,
Ceux qui savent que demain sera sûrement ce qu’on a vu hier.

Je ne suis qu’une âme égarée, mais réceptive à ton Amour,
Alors je t’en prie éclaire-moi, ce monde veut me mettre dans un moule,
Se fout pas mal de nos désirs; ceux du cœur, pas de l’ego,
Alors j’agis avec amour, pour mieux l’entendre dans ton écho.

Seigneur, soigne ma colère, elle est la faille de tous mes maux,
J’ai trop mémorisé le mal, et elle resurgit dans mes mots,
Accepte mon humble repenti, sur la route que j’arpente,
Reste près de mon âme, je t’en prie, comme lorsque je remontais la pente.

Seigneur, guide mes pas, peu importe ce qu’il advienne,
Donne-moi la Force d’avoir la Foi, chaque jour plus que la veille,
Réchauffe le cœur, de ceux qui souffrent, Toi qui souffles la Vie,
Que ton Soleil puisse éclairer nos Lunes quand s’ouvre la Nuit.

Réconforte de ton Amour, l’enfant seul et malheureux,
Protège ces peuples courageux qui survivent les larmes aux yeux,
Guide mon espèce à faire la Paix avec la Création,
A faire la Paix avec les Siens et à chasser l’Aliénation.

Seigneur, fais comprendre à l’Homme, que son Prochain est son Frère,
Que toutes nos cultures différentes sur le globe sont une Richesse ;
L’homme s’est construit un monde inhumain, écrasant les gens simples,
Éclaire le cœur de nos bourreaux pour qu’ils puissent devenir Humbles.

Qu’ils puissent voir avec le Cœur, pas avec l’ego ni la tête,
Afin de ne plus jamais oublier qu’on est les Gardiens de la Terre,
Que le poids de nos karmas redevienne plume
Et que les rayons indigo de nos soleils puissent percer cette brume.

Seigneur,
Que ta volonté soit faite… Sur la Terre comme au Ciel,
Que ta volonté soit faite… Sur la Terre comme au Ciel,
Que ta volonté soit faite… Sur la Terre comme au Ciel.

Seigneur,
Que ta volonté soit faite… Sur la Terre comme au Ciel,
Que ta volonté soit faite… Sur la Terre comme au Ciel,
Que ta volonté soit faite… Sur la Terre comme au Ciel. »

 

Concert de Keny Arkana au Paléo Festival le 23.07.2017

 
Voici le lien : https://www.youtube.com/watch?v=RybU15ra9tI

 

Keny Arkana a écrit sans doute une centaine de chansons. En voici ci-dessous quelques autres. A vous d’explorer son répertoire par la suite.

 
 

Chanson : Cinquième Soleil

 
Ecouter : https://www.youtube.com/watch?v=QlS8g9EN3Hc

Extrait de l’album « Désobéissance » (2008).

Paroles :

« Mon espèce s’égare, l’esprit qui surchauffe,
Les gens se détestent, la guerre des ego,
XXIème siècle, cynisme et mépris,
Non-respect de la Terre, folie plein les tripes ;
Frontières, barricades, émeutes et matraques,
Cris et bains de sang, bombes qui éclatent,
Politique de la peur, science immorale,
Insurrection d’un peuple, marché des armes ;

Nouvel ordre mondial, fusion de terreur,
L’Homme l’animal le plus prédateur
Le système pue la mort, assassin de la Vie,
A tué la mémoire pour mieux tuer l’avenir ;
Des disquettes plein la tête, les sens nous trompent,
Le troisième œil ouvert car le cerveau nous ment,
L’être humain s’est perdu, a oublié sa force,
A oublié la lune, le soleil et l’atome ;

Inversion des pôles, vers la haine se dirige,
A perdu la raison, pour une excuse qui divise,
L’égoïsme en devise, époque misérable,
Haine collective contre rage viscérale ;
Une lueur dans le cœur, une larme dans l’œil,
Une prière dans la tête, une vieille douleur,
Une vive rancœur, là où meurt le pardon,
Où même la foi prend peur, allez viens, nous partons !

Des lois faites pour le peuple et les rois tyrannisent,
Confréries et business en haut de la pyramide,
Ça sponsorise le sang entre chars et Uzi ;
Innocent dans un ciel aux couleurs des usines,
Un silence de deuil, une balle perdue,
Toute une famille en pleurs, un enfant abattu,
Des milices de l’État, des paramilitaires,
Des folies cérébrales, des peuples entiers à terre !

Bidonvilles de misères à l’entrée des palaces
Liberté volée, synonyme de paperasse,
L’humanité troquée contre une vie illusoire
Entre stress du matin et angoisse du soir ;
Des névroses plein la tête, les nerfs rompus
Caractérisent l’homme moderne bien souvent corrompu,
Et quand la ville s’endort, arrive tant de fois
Une mort silencieuse, un SDF dans le froid ;

Prison de ciment, derrière les œillères,
Le combat est si long pour un peu de lumière,
Les familles se déchirent et les pères se font rares,
Les enfants ne rient plus, se bâtissent des remparts ;
Les mères prennent sur elles, un jeune sur trois en taule,
Toute cette merde est réelle, donc on se battra encore,
C’est la malatripa qui nous bouffe les tripes,
Une bouteille de vodka, quelques grammes de weed ;

Certains ne reviennent pas, le serrage est violent,
Subutex injecté dans une flaque de sang,
Des enfants qui se battent, un coup de couteau en trop,
Ce n’est plus à la baraque que les mômes rentrent tôt ;
Ils apprennent la ruse dans un verre de colère,
Formatage de la rue, formatage scolaire,
C’est chacun sa disquette, quand les mondes se rencontrent,
C’est le choc des cultures, voire la haine de la honte !

Les barrières sont là, dans nos têtes, bien au chaud,
Les plus durs craquent vite, c’est la loi du roseau ;
Non, rien n’est rose ici, la grisaille demeure
Dans les cœurs meurtris, qui à petit feu meurent
Ne pleure pas ma sœur car tu portes le monde,
Noble est ton cœur, crois en toi et remonte,
N’écoute pas les bâtards qui voudraient te voir triste,
Même Terre-Mère est malade, mais Terre-Mère résiste !

L’Homme s’est construit son monde, apprenti créateur
Qui a tout déréglé, sanguinaire prédateur,
Babylone est bien grande mais n’est rien dans le fond
Qu’une vulgaire mascarade au parfum d’illusion ;
Maîtresse de nos esprits crédules et naïfs,
Conditionnement massif là où les nerfs sont à vif,
Dans la marge c’est la rage, bastion des galériens,
Ensemble, nous sommes le Monde et le système n’est rien !

Prends conscience mon frère, reste près de ton cœur,
Méfie-toi du système assassin et menteur,
Eloigne-toi de la haine qui nous saute tous aux bras,
Humanité humaine, seul l’Amour nous sauvera ;
Écoute le silence quand ton âme est en paix,
La lumière s’y trouve, la lumière est rentrée,
Vérité en nous-même, fruit de la création,
N’oublie pas ton histoire, n’oublie pas ta mission ;

Dernière génération à pouvoir tout changer,
La vie est avec nous, n’aies pas peur du danger ;
Alors, levons nos voix pour ne plus oublier,
Bout de poussière d’étoiles, qu’attends-tu pour briller ?
Tous frères et sœurs, réformons la chaîne,
Car nous ne sommes qu’un, divisés dans la chair,
Retrouvons la joie, l’entraide, qu’on s’élève,
Une lueur suffit à faire fondre les ténèbres.

S’essouffle ce temps, une odeur de souffre,
La fin se ressent, la bête envoûte la foule,
Les symboles s’inversent, se confondent les obsèques,
L’étoile qui fait tourner la roue se rapproche de notre ciel ;
Terre à l’agonie, mal-être à l’honneur,
Folie, calomnie, peu de cœur à la bonne heure,
Ignorance du bonheur, de la magie de la vie,
Choqués par l’horreur, formés à la survie ;

L’époque, le pire, une part des conséquences,
Le bien, le mal, aujourd’hui choisis ton camp !
L’être humain s’est perdu, trop centré sur l’Avoir,
Les étoiles se concertent pour nous ramener sur la voie ;
Quadrillages ciselé dépasse la lumière,
Aies confiance en la vie, en la force de tes rêves,
Tous un ange à l’épaule, présent si tu le cherches,
Quand le cœur ne fait qu’un avec l’Esprit et le Geste !

Le Grand Jour se prépare, ne vois-tu pas les signes ?
La mort n’existe pas, c’est juste la fin des cycles ;
Cette fin se dessine, l’humain se décime,
L’espoir indigo, les Pléiades nous désignent ;
Lève la tête et comprends, ressens la force en ton être,
Dépasse Babylone, élucide le mystère,
Rien ne se tire au sort, que le Ciel te bénisse,
Enfant du Quinto Sol, comprends entre les lignes.

Comprend entre les lignes,
Enfant du Quinto Sol,
Le soleil est en toi,
Fais briller ta lumière intérieure,
Pour éclairer le chaos de leur monde,
Car on n’est pas là par hasard,
Les Pléiades nous désignent,
Lève ta tête,
Comprends entre les lignes,
La Vie est grande comme ton Cœur
Désobéissance,
La Vérité est en nous
Car la Solution est en nous
Parce que la Vie est en nous. »

 

Chanson : Ordre Mondial

 
Ecouter : https://www.youtube.com/watch?v=AmghEdw_VLE

Extrait de l’album « Désobéissance » (2008).

Paroles :

« (Voix hors-champ)
Parce que même si ce système s’exprime de manières différentes, ce sont les mêmes valeurs qui sont bafouées et c’est un même système qu’il y a derrière tout ça.

Alors on retrouve une philosophie qui est souvent la même, qui est celle de l’expansion, l’accumulation de richesses, le vol et toutes les exactions qui s’accompagnent de tout ça.

Les multinationales c’est eux qui gèrent le monde que vous le vouliez ou que vous le vouliez pas.

Nos droits les plus fondamentaux ils sont en train d’être bafoués.

Ils ont créé une guerre économique.

C’est un seul et même système.

(Début de la chanson)
Je suis là, partout, j’ai resserré les murs
J’ai imposé ma surveillance, caméras partout dans les rues,
J’ai approfondi les frontières, un rempart pour le Tiers Monde,
Un champs de tir pour les sans taf, histoire que les affaires montent.

Je ne défends pas l’être humain, je défends les capitaux,
J’instaure les règles du commerce en faveur des Occidentaux,
Je suis l’art de piller, en faisant croire qu’on ne vole rien ;
Au service de la croissance, tes droits de l’Homme, j’en rigole bien !

Je me cache derrière des idéologies pour que l’opinion soit d’accord,
J’ai imposé la biométrie sur vos passeports,
J’ai fabriqué la peur, pour que tout le monde soit sur écoute,
Car moi je veux tout répertorier, moi je veux des chiffres et des codes-barres.

Je contrôle vos esprits par le biais des media, vous êtes à ma merci,
Les pieds embourbés dans l’inertie,
Car vous vous croyez libres, mais formatés depuis l’école,
Pour vous apprendre la hiérarchie, à toujours obéir aux ordres.

Je suis l’Ordre Mondial
L’Ordre créé par les puissants,
Confréries, chefs de multinationale ;
Politiques économiques, je suis la conjoncture,
Imposée à la planète, j’ai instauré ma dictature.

Je suis l’Ordre Mondial
L’Ordre créé par les puissants,
Confréries, chefs de multinationale ;
Politiques économiques, je suis la conjoncture,
Imposée à la planète,

J’ai anéanti le pouvoir national, j’impose ma loi dans les pays,
C’est le jeu de l’illusion que vous appelez “démocratie”,
Car l’ordre vient de moi, certainement pas d’un peuple,
Je vous façonne à mes choix dès que vous tombez dans la peur ;

Je suis le produit des tyrans, la structure qui détruit
Au nom des valeurs marchandes, implantées jusqu’à vos esprits ;
Je pompe le sang du Tiers Monde, je chope leur politique
Leur ordonne de nous vendre tous leurs services publics.

Un peuple qui se lève ? Moi je lui couperai ses vivres
Pour mieux alimenter sa haine et l’emmener en guerre civile
Car y’a pas meilleur profit que le business de la mort,
Destruction, construction, investissements, marché des armes,

Pro-guerre, prospère je fais monter la sauce,
Vous monte les uns contre les autres, pour mieux alimenter ma force
Car mon règne prend son ampleur dans toutes vos divisions,
Libéralement capitaliste, au service de vos illusions.

Je suis l’Ordre Mondial
L’Ordre créé par les puissants,
Confréries, chefs de multinationale ;
Politiques économiques, je suis la conjoncture,
Imposée à la planète, j’ai instauré ma dictature.

Je suis l’Ordre Mondial
L’Ordre créé par les puissants,
Confréries, chefs de multinationale ;
Politiques économiques, je suis la conjoncture,
Imposée à la planète, j’ai instauré ma dictature.

Tout est profit, tout est marchandise telle est ma devise.

J’ai inventé les classes pour que vous vous trompiez d’ennemi,
Je vous ai donné des outils pour lutter contre moi :
Des syndicats, quelques partis, mais toujours cadrés par mes lois.

Oui, je détruis la Nature car ce qui m’importe, c’est la croissance ;
Votre planète, elle est devenue mon esclave,
Je la nourris de déchets, la pollue jusqu’à la racine
Pendant que je me rassassie de nouvelles mesures assassines.

J’empoisonne vos corps d’aliments trafiqués,
Génétiquement modifiés car le mal ça fait du chiffre ;
J’ai déréglé le climat, déshumanisé les Hommes,
Dénaturé le vital, flingué l’espoir en plein essor !

J’ai réussi à vous faire croire que la Vie se résumait à consommer, (consommer, consommer, consommer, consommer, consommer)
Pour mieux construire mon empire
Je suis capable du pire, pour vous faire croire en ce qu’il faut,
Si je contrôle vos esprits, c’est grâce à la culture du profit.

Je suis l’Ordre Mondial
L’Ordre créé par les puissants,
Confréries, chefs de multinationale ;
Politiques économiques, je suis la conjoncture,
Imposée à la planète, j’ai instauré ma dictature.

Je suis l’Ordre Mondial
L’Ordre créé par les puissants,
Confréries, chefs de multinationale ;
Politiques économiques, je suis la conjoncture,
Imposée à la planète, j’ai instauré ma dictature.

Je suis le masque pour la masse,
Tout confiance en leur épargne,
Oscille et ne voit pas
La fin du monde qui se prépare.

Je suis l’Ordre Mondial,
Nouvel Ordre Mondial,
Partout sur la planète,
Sur les chéquiers j’avais toujours [pas compris] moi j’ai rendu une main carrée pour qu’il oublie sa dernière chance. »

 

Chanson : Réveillez-Vous

 
Ecouter : https://www.youtube.com/watch?v=Rmmqop6rRSU

Extrait de l’album « Désobéissance » (2008).

Paroles :

« Ca pue l’injustice, et la tempête est programmée ;
Tout va de plus en plus vite, oui la guerre est proclamée,
Une guerre glaciale de moins en moins discrète,
Qui s’attaque aux plus pauvres, et à ceux qui refusent d’intégrer la disquette.

On divise la populace, instaure l’Etat policier,
Sors des rangs tu mangeras la matraque de l’officier !

Nouvel Ordre officieux, terrorisme officiel !
“Des gains multiples” pour instaurer la surveillance et la peur,

Eteins ta télé, et leurs émissions d’arriérés,
Eteins ta télé, avant d’finir complètement aliéné !
Propagande de peur pour une soumission official,
Métro-boulot-dodo, biométrie et fichage !

Hé ! Les rebelles croupissent en taule,
Campagne de disparition marketing pour qu’on accepte les puces dans l’corps !
Faut qu’on s’réveille car demain sera pire encore,
Les murs s’resserrent y’a de moins en moins d’espace !

Hé oh !

Refrain:
Réveillez-vous, ils nous ont déclaré la guerre,
Réveillez-vous, peuple du monde et enfants de la Terre,
Réveillez-vous avant le point de non-retour,
On aura besoin de tout le monde, tout le monde, tout le monde, tout le monde !

Réveillez-vous, car demain sera pire encore,
Réveillez-vous avant qu’ils nous mettent des puces dans l’corps !
Réveillez-vous c’est toutes nos vies qui sont en jeu,
Réveillez-vous, RE-VEIL-LEZ-VOUS !

Ca pue l’injustice, et la tempête est pour bientôt,
Peuple aliéné, politiques qui nous mènent en bateau,
Terrorisme d’Etat bien concis,
Peuple exploité voué à consommer c’qu’ils construisent,

Prisons à ciel ouvert dans le crime et la norme,
Quand les frontières deviennent les barricades de la mort !
Méfie-toi des miradors, des gardiens du désastre,
Méfie-toi, car les arrestations deviennent des rafles !

Ils condamnent l’exclu, en propageant l’exclusion,
Exploitent les plus pauvres avant la case Expulsion !
Font la chasse à l’enfant, des CRS dans les écoles,
Wesh les voiles les dérangent mais pas les flics dans les écoles !

Si on était ensemble ils pourraient plus semer le chaos,
Nous on croit pas en leur justice nous on croit en celle de Là-haut !
Mon frère, ne perds pas la foi toi qui n’y crois plus,
On a besoin de toi, ma sœur on a besoin d’toi

Hé oh !

Refrain:
Réveillez-vous, ils nous ont déclaré la guerre,
Réveillez-vous, peuple du monde et enfants de la Terre,
Réveillez-vous avant le point de non-retour,
On aura besoin de tout le monde, tout le monde, tout le monde, tout le monde !

Réveillez-vous, car demain sera pire encore,
Réveillez-vous avant qu’ils nous mettent des puces dans l’corps !
Réveillez-vous c’est toutes nos vies qui sont en jeu,
Réveillez-vous, RE-VEIL-LEZ-VOUS !

Ca pue l’injustice et la tempête a commencé,
Avant même le combat, trop de frères ont renoncé !

Dis-moi qu’est ce qu’on attend pour construire sans eux,
Que le soleil disparaisse ou que leurs armées soient des clones ?!

Energie nucléaire, saccageant la Création,
Processus établi de déshumanisation,
Esprit rempli de subliminal bombardement,
Les plus gros media appartiennent aux usines d’armement !

Alors comprend dans quel monde nous vivons !
Le savoir est une arme à l’heure où ils brevettent le vivant !
La science et la recherche au service de la peur,
Car un virus c’est mieux qu’une guerre pour exterminer un peuple !

N’ayons pas peur, ayons confiance en nous-mêmes,
Même la vie est avec nous
Oui la vie est avec nous !
Mon frère, ma sœur on est ensemble,
Si Oui on meurt ensemble, allez on n’a plus l’temps

Hé oh !

Refrain:
Réveillez-vous, ils nous ont déclaré la guerre,
Réveillez-vous, peuple du monde et enfants de la Terre,
Réveillez-vous avant le point de non-retour,
On aura besoin de tout le monde, tout le monde, tout le monde, tout le monde !

Réveillez-vous, car demain sera pire encore,
Réveillez-vous avant qu’ils nous mettent des puces dans l’corps !
Réveillez-vous c’est toutes nos vies qui sont en jeu,
Réveillez-vous, RE-VEIL-LEZ-VOUS !

N’ayons pas peur car nous sommes le monde et le système n’est rien sans nous,
A nous de reprendre l’espace public, de récupérer nos rues, de reprendre en main nos quartiers,

On nique pas le système en voulant le détruire, on nique le système en construisant sans lui,
Alors construisons, reprenons nos vies en main, car les leurs sont pleines de sang…

Echangeons, on a tous quelque chose à apporter à l’autre,
Et donnons plus nos compétences qu’à Babylone,
Donnons-les à la résistance qu’est en route,
On fait tous partie de la solution,
N’oublions pas qu’on est le monde, même s’ils ont le chiffre on est plus fort on a le nombre !
Oué ! Un peuple uni ne sera jamais vaincu. »

 

Chanson : J’ai osé

 
Ecouter : https://www.youtube.com/watch?v=XvzQt_7OUx0

Extrait de l’album « Tout tourne autour du soleil » (2012).

Paroles :

« J’ai toujours tout fait à ma sauce, j’ai pas écouté les médisants,
J’ai quitté tôt les bancs de l’école qui me trouvaient trop épuisante,
J’ai renié mon auréole quand les plaies étaient trop vivantes
Contre les murs d’une cellule glauque ou sur le dos d’une étoile filante.

Je suis partie loin de chez moi, ou m’a-t-on emmenée de force ?
J’ai traversé mes peurs une à une de mon zèle de gosse,
J’ai soulevé des montagnes même sous le ricanement de l’autre,
J’ai connu l’infernal et puis le rayonnement de l’aube.

J’ai voulu comprendre qui avait décrété qu’ce monde pourri serait ainsi,
Qu’on ne pourrait jamais rien y changer sans s’faire fracasser par ceux qui portaient l’insigne.
J’ai écrit des milliers de rimes, que j’ai sorties en m’écorchant les tripes.
Gardez vos cases et vos titres
Sauvage parmi les sauvages qui nagent en regardant l’éclipse,
Sans bouée de sauvetage, j’nage dans l’immensité de la life.

Pente sèche ou sommet, sache que j’oublie pas d’où sont nées mes balafres.
Si j’suis pas là c’est que je me balade,
Feuille et stylo sur le champ de bataille.
Fuck les mythos et leur plan de bâtard,
Moi aussi Babylone m’a rendue malade

J’ai osé regarder mes torts (J’ai regardé mes torts),
Oui j’ai traversé des déserts (Et j’ai suivi l’étoile),
J’ai osé défier l’époque (J’ai défié l’époque)
Et j’ai osé croire en mes rêves (Sinon qui le fera pour moi ?)
Quand tous veulent te faire rentrer dans les normes (On ne rentre pas dans les normes),
Parce-qu’ils ont inventé les règles (Et prôné l’insoumission),
J’ai osé refuser les ordres (J’ai refusé les ordres),
Oui j’ai osé croire en moi-même (Chacun sa route et sa mission) !

J’ai toujours été autonome, j’ai attendu après personne.
J’trouvais la vie monotone, j’voulais pas connaître que la même zone.
J’ai osé marcher sur le globe et dévier les codes
Pour dévisser les portes avec ma plume j’ai défié l’époque.

J’ai dû affronter mes flips, mettre à l’épreuve ma foi,
J’ai dû m’sortir d’la merde en rêvant d’faire entendre ma voix.
Et à ceux qui prétendaient savoir, qui m’prédisaient le placard,
P’tite fraudeuse au bout du monde presque reconnue à chaque gare.

Donc j’démarre à fond, passe à l’action,
Coup de pieds en boucle et fausses déclarations,
Emanation de choses irréelles, BAM ! arrive et sors comme une déflagration.
Jeune vagabonde qui quand la masse la prône fuit, amie de chaque passion,
Aux couleurs j’écris à la bombe les rêves sur les murs gris de la nation.

Par effraction j’suis rentrée dans l’rap,
J’prends c’que la vie me donnera
J’prends chaque seconde,
Chaque seconde j’mets un doigt à vos codes-barres.
On m’a dit : “Laisse tomber c’est trop tard”,
Mais j’ai foncé sourcils froncés,
Jeune effrontée au front, j’ai osé défier l’empire.

J’ai osé regarder mes torts (J’ai regardé mes torts),
Oui j’ai traversé des déserts (Et j’ai suivi l’étoile),
J’ai osé défier l’époque (J’ai défié l’époque)
Et j’ai osé croire en mes rêves (Sinon qui le fera pour moi ?)
Quand tous veulent te faire rentrer dans les normes (On ne rentre pas dans les normes),
Parce-qu’ils ont inventé les règles (Et prôné l’insoumission),
J’ai osé refuser les ordres (J’ai refusé les ordres),
Oui j’ai osé croire en moi-même (Chacun sa route et sa mission) !

Si j’les avais écoutés je serais devenue l’ombre de moi-même,
Le coeur lourd l’âme étouffée j’avais aucune chance mais je l’ai prise quand même.
J’serais devenue aigrie par l’manque d’audace de ma vie
A regarder les trains qui passent, les pieds cimentés sur l’Parvis.
J’aurais fini par rouiller dans sa routine et sa démence
A ne faire qu’le tour du quartier comme si tout était vide de sens.
Alors j’ai sauté dans le vif de l’ange, dans le vide j’me lance
Et puis j’ai osé penser seule, oui, et j’ai osé dire c’que j’pense !
J’ai osé pousser les limites, déplacer les montagnes,
Braver les interdits, assouvir les battements de mon âme
J’ai osé conjurer le sort et les schémas de longue date
Quitte à choquer ceux qui disent que ton passé te condamne.

J’ai osé regarder mes torts (J’ai regardé mes torts),
Oui j’ai traversé des déserts (Et j’ai suivi l’étoile),
J’ai osé défier l’époque (J’ai défié l’époque)
Et j’ai osé croire en mes rêves (Sinon qui le fera pour moi ?)
Quand tous veulent te faire rentrer dans les normes (On ne rentre pas dans les normes),
Parce-qu’ils ont inventé les règles (Et prôné l’insoumission),
J’ai osé refuser les ordres (J’ai refusé les ordres),
Oui j’ai osé croire en moi-même (Chacun sa route et sa mission) ! »

 

Scoutisme

 
Insigne des patrouilles Cimes

Un texte sur les patrouilles Cimes sur le site de la branche éclaireur des scouts d’Europe : https://koudou.scouts-europe.org/partir-a-l-aventure/patrouille-cimes/

« Etre d’une patrouille Cimes, c’est faire partie des meilleures [note : je n’aime pas trop la notion de “meilleures” car elle pourrait être une porte ouverte à de l’orgueil vain. Il faut la prendre comme une façon de donner à des jeunes un but à viser] patrouilles chez les Scouts d’Europe.

Une patrouille Cimes, c’est avant tout une patrouille qui incarne l’exemple [note : même réflexion que la notion de “meilleures”. On fait ce qu’on peut, de notre mieux].

Les patrouilles Cimes sont des patrouilles d’avant-garde : elles marchent en avant des autres et montrent une certaine voie à suivre. Ne peuvent devenir patrouille Cimes que celles qui ne veulent ni d’un scoutisme “plan-plan”, ni au rabais.

Le peuvent celles qui rêvent d’aventures, de défis à relever, celles qui sont prêtes à aller au bout de leurs possibilités, à aller plus haut, toujours plus haut, non pour dominer mais pour servir. Une patrouille Cimes vit la loi scoute d’une manière voulue irréprochable. »

La devise des louveteaux, simple, sans idéologie, et très puissante : « De notre mieux ! »

J’en profite pour partager un autre texte :

« Si tu veux devenir Raider Scout
Ne cherche pas à en trouver la panoplie.
Le Raider-Scout est en toi ! Il t’investit déjà.

De même que le scoutisme n’a jamais été un jeu de gosses,
L’idéal Raider-Scout n’est pas un passe temps agréable.
Sans doute peut-on parler de Jeu, mais c’est le jeu de la vie dont il s’agit.
De la vie d’aujourd’hui.
Une passionnante aventure qu’il faut savoir prendre en marche,
La laisser t’emporter et, en équipe, la mener 5/5.

Le Raider-Scout est utile parce que compétent et efficace.
Il devine où l’on a besoin de lui et répond aussitôt.
Sauveteur, parce que continuellement aux aguets.
Toujours à sa place, parce qu’il s’entraîne
Et s’enrichit à chaque pas accompli.
Jamais seul parce que, dans son silence,
Il sent toujours la présence de son “équipe”
Et qu’il entend la voie de DIEU.

Le Raider ne connaît pas de frontières.
Où qu’il aille, sa vision va encore plus loin, là-bas… à l’horizon.
Il ne commande pas. Il agit. On le suit.

En toute circonstance il est chez lui…Il est “LUI”.
Aussi à laisse en traversant une rivière sur le dos d’un éléphant
Qu’à une réception dans une ambassade.
Aussi têtu dans sa lutte contre un vent de sable au Sahara
Qu’en guidant ses visiteurs dans les allées printanières
Du château de Versailles.

Aussi droit pour s’ouvrir un chemin à la machette
Dans la jungle du triangle d’or birman
Que pour cueillir des brins de muguet en Lorraine.
Savourant le chant d’un oiseau matinal
Qui lui souhaite un bonjour en forêt,
Tout autant qu’en écoutant le RING de Wagner.

Restant aussi maître de soi devant le joli minois de la sœur d’un copain
Que devant la main tendue, toute décharnée du lépreux,
Qui lui offre un verre de thé, dans sa case enfumée.

Bref, essayant de comprendre les théories d’EINSTEIN,
Les écrits de MARX,
Les textes du CORAN
Aussi bien que ceux de QUMRAN ;
Approchant sans a priori les Papous, les Turcs ou les Mexicains,
Découvrant l’Astronomie, la Biologie…
Mordant à pleines dents la pleine vie qu’il affronte.
Ne reculant jamais devant l’effort, ni la blessure.
Ne craignant pas de risquer sa peau pour un inconnu,

Mais aussi, mais surtout,
Avec l’aide de Dieu… ne craignant pas de VIVRE. »

Pierre HUARD
Raider n° 0000